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Photo du rédacteurMarc THOMAS

Au fond de toi, prêt à surgir

Des contes pour bien vivre



Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.


 

Evangile selon St Matthieu 5, 3-9


Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.


 

Ma Liberté par Georges Moustaki

interprétée par Serge Reggiani



Ma liberté, longtemps je t'ai gardée, comme une perle rare, Ma liberté, C'est toi qui m'as aidé à larguer les amarres. Pour aller n'importe où, on allait jusqu'au bout des chemins de fortune, Pour cueillir en rêvant une rose des vents sur un rayon de lune. Ma liberté, devant tes volontés mon âme était soumise, Ma liberté, je t'avais tout donné ma dernière chemise. Et combien j'ai souffert pour pouvoir satisfaire toutes tes exigences, j'ai changé de pays, j’ai perdu mes amis pour gagner ta confiance.

Ma liberté, tu as su désarmer mes moindres habitudes, Ma liberté, toi qui m'as fait aimer même la solitude. Toi qui m'as fait sourire quand je voyais finir une belle aventure, Toi qui m'as protégé quand j'allais me cacher pour soigner mes blessures. Ma liberté, pourtant je t'ai quittée une nuit de décembre, J'ai déserté les chemins écartés que nous suivions ensemble. Lorsque sans me méfier les pieds et poings liés je me suis laissé faire, Et je t'ai trahie pour une prison d'amour et sa belle geôlière.(bis)



Marc THOMAS

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