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Photo du rédacteurMarc THOMAS

Dieu est en route

DIEU EST EN ROUTE


Voici le temps de l’Avent pour préparer Noël !

Ce que nous fêterons à Noël,

ce n’est pas seulement le souvenir de la naissance de Jésus.


Ce n’est pas non plus le Père Noël

qui vient distribuer les cadeaux…

et enrichir les marchands de jouets !


Si nous fêtons Noël chaque année,

c’est pour célébrer l’humanité de Dieu tous les jours

c’est pour accueillir la naissance quotidienne de Jésus dans nos vies…

c’est pour accueillir à nouveau un Dieu qui prend le visage de tout homme…

un Dieu qui aime et sauve notre monde tel qu’il est aujourd’hui…


Alors en ce début du temps de l’Avent,

temps de l’avènement, temps de la venue en incarnation du « Dieu de tous les jours »,

accueillons l’invitation de Jean-le-Baptiste :

« A travers le désert, une voix crie :

Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.

Tout ravin sera comblé,

toute montagne et toute colline seront abaissées ;

les passages tortueux deviendront droits,

les routes déformées seront aplanies ;

et tout homme verra le salut de Dieu. » (Luc 3, 4-6)


« Tout homme verra le salut de Dieu »

Cette parole n’est pas pour hier, ni pour la fin des temps !

Comme le dit Jésus lui-même (Lc 4, 21) :

« Cette parole de l’Écriture,

c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit !


Les hommes cherchent un sens à leur vie,

souvent désespérément.

Nous nous épuisons à chercher Dieu

au bout de nos réflexions, de nos efforts, de nos prières...

souvent sans succès, comme celui qui cherche une source dans le désert.


Voici la Bonne Nouvelle criée au cœur même de nos déserts :

Dieu cherche l'homme,

il vient avant que nous n'allions vers lui !

Il vient vers nous le premier, souvent par des chemins inattendus.


Plutôt que de le chercher fébrilement, attendons le sereinement :

« Tout homme verra le salut de Dieu » : il ne peut pas ne pas venir !


Il vient, sans aucun doute,

mais comment arriverait il jusqu'à nous si nous ne dégageons pas la route ?

Restent donc à notre charge quelques travaux de terrassement :


« Aplanir »

ne fais pas de tout une montagne,

ne monte pas en épingle ce qui n'en vaut pas la peine.

Si tu te recentres sur l’essentiel, les aléas du quotidien t’atteindront moins !


« Combler »

toi qui te sens englouti dans tes passages à vide,

toi qui rumines à l’intérieur ce qui t’a fait mal sans le traiter,

toi qui tourne en rond sur tes problèmes…

lève les yeux, plutôt que de te nourrir de ce qui t’intoxique,

comble tes vides dans la rencontre de personnes de confiance,

lâche tes ruminations pour t’engager sur les chantiers du monde…


« Abaisser »

si tu as mis la barre un peu trop haut pour toi,

quitte tes rêves toujours inassouvis et retrouve la réalité :

en lâchant prise, tu découvriras à quel point tu peux recevoir !

Et si c'est pour les autres que tu as mis la barre trop haute,

descends de ton piédestal et révise à la baisse tes exigences :

en attendant moins d’eux, tu seras surpris de ce qu’ils t’apportent !


« Rendre droit »

va droit au but,

sans te compliquer la vie.

Tu es tordu, déformé, cabossé :

prends soin de toi !

Ose croire que

si ton corps et ta vie sont tordus,

il reste toujours au fond de de toi

une pépite qui illumine droit devant

et qui peut rejaillir à tout moment !



Dégager la route pour préparer la venue du Sauveur dans nos vies :

c'est le chantier du temps de l'Avent qui prépare Noël ;

c’est aussi l’œuvre de toute une existence.


Retroussons donc nos manches avec courage,

mais aussi avec confiance :

quand des entreprises se mettent à construire une route,

elles sont sûres que des véhicules y passeront.

Il vient, pour chacun de nous aussi, n’en doutons pas,

car « tout homme verra le salut de Dieu. »


Et si vous vous dites

que vous êtes bien trop dans la misère

pour pouvoir voir la lumière,

rappelez vous que le Jésus de Noël

est né dans une étable au cœur de la nuit

car ses parents étaient exclus et rejetés de la bonne société,

rappelez vous que le Jésus des Evangiles a rejoint et béatifié

les petits et les pauvres, les malades et les pécheurs…


Oui, « tout homme verra le salut de Dieu »

pas au dernier jour de la fin du monde,

mais aujourd’hui, demain, chaque jour, en tout lieu

si nous portons notre regard sur les gestes d’amour et d’espérance,

si nous choisissons de vivre en frères plutôt que chacun pour soi,

si nous partons à la recherche de nos talents et de nos désirs

plutôt que de nous plaindre et de récriminer…


« Tout homme verra le salut de Dieu. »

C’est aujourd’hui l’avent, l’aventure,

l’avènement du salut, de l’amour, de l’espérance,

l’avènement de l’énergie déposée dans nos mains et dans nos cœurs !


Marc THOMAS




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