Unique décision - réactions opposées
Dernière mise à jour : 15 juil. 2021
Des décisions nationales
concernant le vaccin et le pass sanitaire :
Une unique décision, des réactions opposées !
Certains applaudissent et se sentent enfin libérés
probablement libérés de la peur de la maladie
ou enfin protégés pour pouvoir vivre libres !
D’autres se précipitent à la vaccination :
pour ou contre le vaccin, il s’y soumettent,
probablement parce que c’est la seule manière
de pouvoir vivre librement nos vacances et nos rencontres…
D’autres se révoltent et ils crient à la dictature totalitaire,
probablement parce qu’ils se sentent atteints dans leur liberté.
D'autres encore se disent désorientés, désabusés, fatigués
devant tous ces imprévus, ces changements
et ce qu'ils ressentent comme une privation de liberté
contre laquelle ils se sentent impuissants.
Ces réactions différentes au même évènement,
de qui parlent parlent-elles ?
de celui qui a énoncé les décisions ?
ou de la manière dont chacun de nous
les reçoit en fonction de sa conception de la liberté ?
Dans une culture agressive,
c’est toujours l’autre qu’on accuse et qu’on juge
pour se défendre soi,
nous laissant envahir par la colère, la haine, la violence,
dans la récrimination, le jugement, la rupture, le rejet
de celles et ceux qui réagissent autrement.
Dans une culture de confiance en soi,
on souffre certes et on peut exprimer ses désaccords,
mais on ne reste pas dépendants des décisions des autres,
on va chercher en soi l'énergie et la motivation
qui va me permettre de m'adapter
et de préserver ma liberté au milieu des contraintes.
Dans une culture de relation constructive,
avant de réagir sur l’autre, chacun s’écoute d’abord lui-même :
ce que ça lui fait, ce que ça dit de lui et de ses aspirations. Il peut ainsi affirmer ses choix et ses valeurs,
puis écouter les arguments des autres :
il n’a plus besoin de s’imposer ni d’écraser puisqu’il a confiance en soi.
Il peut se sentir libre et respecté au milieu des contraintes du vivre-ensemble.
Être soi, bien sûr, mais toujours « au milieu des autres »
En colère et dans la haine, je suis « hors de moi » et je règle mes comptes !
Développant la confiance en moi, je reste moi-même dans l’adversité
et je ne me sens plus en danger quand je m’ouvre à la confiance en l’autre différent.
Nous pouvons alors accueillir nos désaccords et vivre des débats constructifs.
Seuls le dialogue et la négociation viennent à bout des guerres…
Marc THOMAS
parole-semee@orange.fr
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